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Villes et cosmophobie

Dernière mise à jour : 3 oct. 2024

Climat & Clinique (réflexions croisées et confluence de savoirs)


Dans "villes et cosmophobie", le deuxième chapitre du livre "la terre donne, la terre veut", le philosophe brésilien quilombola Antonio Bispo dos Santos présente la "cosmophobie" comme une maladie sans guérison, mais que l'on peut combattre à travers une sorte d'immunité.

Face à la peur et à l'angoisse provoquées par un modèle d'existence cosmophobe - celui des villes - qui nous écarte de la terre en elle-même, allant jusqu'à y écarter nos pieds - il nous incite à retrouver d'autres connexions à la vie pour retrouver une santé. Il nous faut, d'après lui, inoculer d'autres manières de vivre, capables de s'opposer aux dressages imposés par la peur qui rend malade de l'invisible, de l'inconnu, de la complexité.

Pour Bispo, Il s'agit de faire ressentir cette immunité dans nos corps par l'expérience de la terre, plutôt que de faire réfléchir son concept. Et il s'agit pour chacun de retrouver dans cette autre expérience, sa croyance de l'unité à partir de la multiplicité.


Voici un extrait de la lecture commentée du chapitre 2 dans la vidéo ci-dessous :




 
 
 

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